Vous cherchez l'âme sœur ? Venez donc habiter dans la capitale. Selon une étude de l'Insee parue début janvier, à Paris, 51% des habitants de Paris sont déclarés comme "célibataires", soit, en théorie, 982.532 cœurs à prendre. Un record en Ile-de-France où la moyenne est de 42,4% (37,5% en France). Et bonne nouvelle messieurs, entre 20 et 24 ans, les femmes sont plus nombreuses à être célibataires : 33.000 contre 23.800 hommes. Un chiffre qui s'inverse un peu plus tard, avec 98.000 hommes de 25 à 39 ans non-mariés, contre 93.000 femmes. En tout, 600.000 Parisiens vivent seuls dans leur logement, soit 26,7% de la population de la capitale, contre 15% des Franciliens et 14,2% des Français. Une situation qui vaut tant pour les actifs que pour les retraités. A Paris, la part des femmes de 15 à 49 ans vivant seules est deux fois plus élevée que la moyenne régionale (27 % contre 13 %).
Une fois en couple, les Parisiens partent en banlieue
Un chiffre qui est globalement stable depuis les années 1990. "Paris a toujours représenté un potentiel attractif fort, beaucoup de jeunes de moins de trente ans débarquent dans la capitale, pour poursuivre leurs études ou commencer un contrat. Parmi eux, beaucoup sont célibataires. Un chiffre qui ne surprend pas Valérie Fer, responsable France du site de rencontre eDarling France. "20% de nos clients sont des Franciliens", explique-t-elle. Pour cette spécialiste des rencontres en ligne, le célibat des Parisiens s'explique aussi par leur mode de vie. "Beaucoup de nos clients parisiens ont un niveau d'études élevé, une vie professionnelle très exigeante et prenante. Ils manquent souvent de temps pour rencontrer quelqu'un." Des célibataires qui, une fois en couple, quittent la capitale. Aux alentours de la trentaine, les Parisiens ont tendance à migrer dans la région pour emménager ensemble ou avoir leur premier enfant. D'ailleurs, quand ils trouvent l'amour, les Franciliens ne chôment pas : l'Ile-de-France est l'un des régions les plus fécondes de France.
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Sites de rencontres, mode d’emploi pour trouver l'âme sœur
Que vous vous retrouviez à errer sur un site de rencontres à la suite d'une déception sentimentale, d'une folle envie de sexe, d'un défi perdu entre amis, votre mission reste la même : trouver la bonne personne ! Et si possible pas n'importe qui. Voici quelques questions à vous poser avant de vous jeter dans l'arène.
1) Coquine93, c'est un bon pseudo ?
Et pourquoi pas 3615Déesse ? Non, vraiment, ne faites pas ça ! Messieurs, oubliez aussi les pseudos qui reprennent les noms de vos joueurs de foot préférés. Soyez vous-même ou alors ayez au moins la délicatesse d'être drôle.
Dites-vous qu'aller sur un site de rencontres, c'est comme déposer un CV pour un travail. Et vos potentiels/potentielles prétendant(e)s sont de redoutables recruteurs. Pour faire face à leurs exigences, ayez un peu de décence, et cela commence par prendre soin de votre pseudo. Le pseudo est un préliminaire comme un autre.
N'oubliez pas que vous êtes aussi recruteur ! Alors, ne faites pas l'impasse sur le pseudo de celui ou de celle qui a pourtant un avatar trop mignon. L’habit ne fait pas la nonne.
2) Est-ce que je mets une photo profil ?
Oui, cela va de soi ! Seriez-vous entré(e) dans cette boulangerie si cet éclair au chocolat ne vous avait pas tapé dans l'œil ? Je ne vous compare pas à une pâtisserie, loin de moi l’idée. Mais plutôt à un(e) artiste, fier de son book et de ses talents. Vous aussi, vous avez de la matière à mettre en valeur ! Alors montrez-vous sous votre plus beau jour. Vous vous trouvez mignonne/sexy avec cette salopette ? Avec ce béret (ridicule) ? Ok, why not ! On vous fait confiance.
Mais attention : interdits les selfies entre copines trop maquillées/entre copains trop musclés un soir d'été sur la Zebra Beach à Nice. D'abord, parce qu'on ne vous trouve pas sur la photo et que c'est énervant. Ensuite, parce que vous n'êtes pas maquillée/musclé(e) comme ça tous les jours. Même si vous êtes sur un site de rencontres "virtuelles", la réalité finira par vous rattraper ! Et elle/il découvrira bien un jour votre vilain jogging Sergio Tacchini. Bref, ce serait dommage qu'il/elle se dise qu'il y a erreur sur la marchandise ou pire : publicité mensongère.
3) Je dis quoi sur moi ?
Et vous, vous aimeriez savoir quoi sur elle/lui ? Oubliez les longues litanies et les adverbes ronflants. Allez à l’essentiel en enjolivant un peu le tout. Inutile de raconter votre vie, vous le ferez en vrai plus tard.
Alors, ne dites pas : « Je suis célibataire depuis huit ans, je déteste sortir, et il m’arrive même d’être un peu misanthrope, voilà pourquoi je suis ici. Venez me parler si vous aimez le challenge ». Dites plutôt : « Belle personne en quête d’aventures inédites. Adepte des mojitos et des yeux qui brillent. Crie parfois pendant l’émoi. A tout à l’heure, toi ! ». Bref, quelque chose de joli, de drôle et d’un peu original. Testé et approuvé par votre serviteuse ;)
4) Comment je passe aux choses réelles ?
N’oubliez pas que si vous êtes sur Badoo, Meetic, Attractive World, Tinder, Brenda ou autres, c’est pour rencontrer quelqu’un. Pas seulement pour tchatter ou satisfaire votre élan voyeuriste en faisant défiler les photos de profils.
Dès que vous sentez que votre proie mord à l’hameçon (c’est-à-dire qu’il/elle a une conversation virtuelle intéressante) : proposez-lui de poursuivre la conversation autour d’un café ! Ou d’une bière si vous pensez en avoir besoin. Mais ne restez pas les deux pieds plantés dans le virtuel, ce serait aussi absurde qu’inutile.
5) Est-ce que je clique sur le lien (qui ressemble à un spam) que m’a envoyé ce site de rencontres ?
NOOON ! Trop tard ? Alors, vous venez sûrement d’inviter l’ensemble de vos contacts mails à s’inscrire sur ce site de rencontres. Y compris votre ex, votre DRH et votre mère. « Bah alors, ma chérie, tu cherches l’amouuuuuuuur ? », « Depuis quand t’es inscrit là-dessus, toi ? », T’es fier de ne pas être sur Facebook, mais ça c’est pire ! » Bref, débrouillez-vous ensuite pour trouver des justifications qui tiennent la route. Autre sujet ! Mais la prochaine fois, tournez votre doigt sept fois autour de votre souris avant de cliquer : parole d’initiée.
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4 applications pour enfin rencontrer l’amour (et nous changer de Tinder)
En moins d’un an, Tinder est devenu le roi des sites de rencontres. Mais si comme nous, vous êtes lassées du zapping à outrance sur un catalogue de visages (ou pire…), voici quatre applications à tester pour trouver l’amour. Ou presque.
L’application Happn, pour les romantiques
Ça se murmure déjà dans les meilleurs cercles : Happn, c’est Tinder, mais en moins cru. Si ce dernier cartonne pour les coups d’un soir avec ses célèbres “match“, Happn tente plutôt de faire rêver nos coeurs blasés avec ses “crush“.
Le principe : on se géolocalise et hop ! On rencontre des garçons qu’on est censée avoir croisés là, dans la rue, à quelques mètres, dans ce bar du coin, au supermarché, à la boulangerie… Par hasard. Genre. On crushe sur eux, ils crushent sur nous, et vous connaissez la chanson.
Le plus : il y a un petit historique des garçons croisés, ce qui permet d’y réfléchir à deux fois (voire même de changer d’avis), après une crise de zapping compulsif. Au moins, ils ne disparaissent pas dans le cimetière des occasions manquées.
Le moins : on “croise“ des gens même quand on est seule, chez soi. Les mystères de la géolocalisation !
"Plus gros que Tinder d'ici 2 ans"
Comme l'appli concurrente à la flamme, leur modèle économique est freemium. Une appli avec la majorité des fonctionnalités gratuites. Et des "charmes" en plus si vous mettez la main au porte-monnaie. Le PDG d'Happn, reconnait que ce modèle venu du jeux vidéo oblige à faire "du volume afin de convertir une petite partie de votre base".
Pourtant Happn semble toujours évoluer dans l'ombre du leader du secteur, Tinder qui compte 4 à 5 fois plus d'utilisateurs. Didier Rappaport a été à l'origine de Dailymotion (un des trois fondateurs), challenger de Youtube. Il refuse aujourd'hui l'étiquette du Poulidor, éternel deuxième, des start-up frenchies. "Le jour où Google a racheté Youtube, nous avions perdu la bagarre. Une des raisons qui explique le succès d'Happn est mon parcours personnel. Dailymotion n'avait pas de modèle économique. Au bout de 3 ans, les investisseurs me disaient: comment on gagne de l'argent maintenant? Je n'en avais aucune idée. Alors que là, on a un modèle économique freemium qui marche".
Happn annonce un chiffre d'affaires annuel de 10 millions d'euros. Ils viennent d'engager un ex de Grindr (la mythique appli de rencontre gay, pionnière du secteur) pour assurer leur marketing en Amérique du Nord, même si le coeur de cible de l'appli de rencontre est hétéro. La start-up a déjà obtenu 22 millions de dollars en deux levées de fonds auprès notamment d'Alven Capital, Idinvest et le fonds américain Raine Ventures. Une "belle levée de fonds" devrait être annoncé au cours du premier semestre 2016 afin d'accélérer la croissance.
"Je n'ai pas peur de Tinder affirme Didier Rappaport car je pense que mon produit est meilleur alors qu'ils ont deux ans de plus". Le fondateur de la start-up croit dur comme fer à sa bonne étoile. "Happn sera plus gros que Tinder d'ici 2 ans", lâche l'homme qui concède n'avoir jamais utilisé les applis de rencontre pour lui-même. Hors benchmark bien sûr.
IceBreaker, pour les timides du premier rencard
IceBreaker, lancé mi 2014, veut tordre le cou aux débuts de conversations plats en proposant, comme son nom l’indique, d’être un véritable briseur de glace. On se connecte en un clic via son Facebook (ou un compte mail) comme toute application qui se respecte, et rapidement on a un profil mis à jour. Détail amusant, la connexion via Facebook créé un mini bug : chez la majorité des garçons s’affiche, sous le prénom, le lycée. Ok, Sébastien, 27 ans, du lycée Saint-Esprit, “IceBreakons“ ensemble !
Le principe ? Dans un environnement glacial ponctué de mignons pingouins, on répond, dès notre première connexion, à trois questions qu’on aura choisies dans diverses catégories (personnalité, amour, etc), loin d’être bêtes, et pleines d’humour. On choisit par exemple, ce qu’on ferait avec un euro : 1) on gratte un banco pour doubler la mise 2) on prend un café au bar 3) on fait une heure de vélib’. Sachez-le, il faut payer 99 cents pour poser des questions coquines…
Avec notre géolocalisation activée s’affichent les profils des garçons inscrits sur notre écran. Sur le même principe que Tinder, on passe, ou, si le profil nous plaît, on appuie sur la photo, et on répond religieusement aux trois questions choisies, par exemple, par Sébastien-du-lycée-Saint-Esprit. Contrairement à notre questionnaire personnalisé surréaliste sur les bords, pour ne pas dire débile, (quelle Brigitte préfères-tu ?), Sébastien a bien envie de rencontrer l’amour vu le choix de ses questions, à nous demander si on porte du parfum, où aimerait-on passer la première nuit (chez toi, chez moi, à l’hôtel) et si on pleure quand on rompt…
Le plus : IceBreaker est très ludique. On se surprend à vouloir répondre à toutes les questions posées par des inconnus, essayant d’anticiper leurs goûts selon leur faciès. (Tiens, lui, il a bien une dégaine à préférer les filles qui s’habillent comme Nabilla pour un premier rendez-vous…)
Le moins : si IceBreaker est un vrai “lanceur de conversation“ (pratique pour les garçons timides), la magie des bons mots et des questions marrantes ne dure pas : on reçoit vite un typique “salut ça va“, qui nous ferait presque retourner fissa sur Tinder. Et puis, ce concept est-il vraiment efficace ? En voyant le peu de connivence dans nos réponses, on est clairement moins tentée d’engager la conversation, alors que potentiellement, une histoire d’amour pourrait très bien se vivre avec un homme qui préfère Brigitte Bardot à Brigitte LaHaie, et nous pas (ou le contraire).
PlayMe, pour les fans de “Questions pour un champion“
Après quelques problèmes de connexion, on arrive enfin sur la home de PlayMe et de ses “joueurs“. Toujours sur le principe de zapping, on passe d’un profil à un autre jusqu’à trouver celui qui nous inspire. Mais contrairement à ce satané Tinder, on peut retourner en arrière, au cas où on aurait zappé inopinément le futur amour de notre vie.
Le principe ? On répond à des mini-quiz chronométrés de cinq questions, et le jeu se joue en trois manches. Une fois que l’on a répondu à nos questions, le joueur est invité à répondre, etc., etc, jusqu’à ce que, lassé de deviner des auteurs de citations, on finisse par se causer un peu.
Le plus : c’est un peu le “Questions pour un champion“ de l’amour, on peut au moins vérifier le minimum de culture générale de son futur partenaire (ses bonnes réponses étant affichées.)
Le moins : il faut passer en mode premium, comprenez payant, pour éviter les nombreuses publicités qui polluent la navigation et profiter des options cool, comme envoyer un malus (l’autre joueur lira une question floue comme s’il avait bu de la vodka, ou une question sans voyelles…) Enfin, le fait de voir les points peut rendre compétitif, sans compter qu’on est vite tentée de traiter l’autre de “nul“ quand on lui met 13 à 2.
L’application Invisible Boyfriend, pour celles qui draguent à l’étranger
Vous êtes lassées des dimanches en famille et de cette sempiternelle question : “Alors ma chérie, est-ce-que tu as enfin un petit ami sérieux ?“ Vos copines ont grillé que “Frédéric“ n’existait pas ? Vous n’avez envie de personne depuis votre rupture avec Raoul ? Vous êtes un phasme et vous rêvez juste qu’on vous foute la paix ? Invisible Boyfriend est fait pour vous.
Le principe ? Moyennant 25 dollars d’abonnement mensuel, l'application Invisible Boyfriend (ou Girlfriend) simule une relation sentimentale : vous choisissez le prénom de votre amour fake, son âge, certains traits de sa personnalité, le lieu et les circonstances de votre rencontre… Ensuite, le service de l’application s’occupe de vous envoyer une centaine de SMS par mois, une dizaine de messages vocaux (flippant) et un message écrit à la main (encore plus flippant).
Le plus : au moins, vous êtes tranquille, et pouvez, quand vous croisez votre ex Raoul jouer l’amoureuse comblée : “T’as vu tous les sms qu’il m’envoie, Elvis ?“
Le moins : Vous risquez de tomber amoureuse de votre Invisible Boyfriend pour de vrai, façon Joaquin Phoenix dans le film Her. Et puis vous déboursez une coquette somme pour quelqu’un qui n’existe pas et le soir, votre lit est toujours aussi vide, et vos draps aussi froids... A savoir, l’application ne fonctionne que si vous avez un téléphone américain ou canadien, avis donc à celles qui vivent à New York ou à Toronto !
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Savourer son célibat
Le célibat a un statut ambigu, synonyme de liberté totale ou de solitude pesante. Au-delà des clichés, cette période peut surtout être riche d’enseignements. La preuve par celles et ceux qui la vivent pleinement.
« L’allongement de la durée de la vie, alliée à la fragilité actuelle des couples, fait que, aujourd’hui, tout le monde a été, est, ou sera célibataire », constate Marie- France Hirigoyen, psychiatre et psychanalyste. Voilà qui aide à se sentir moins seul… Mais tous les coeurs solitaires vivent-ils la même situation ? Évidemment non. Le célibat s’appréhende différemment selon qu’il est choisi ou subi : « Vivre seul permet à certains d’explorer leur liberté, tandis relations que d’autres restent hantés par un amour perdu, observe la philosophe Chantal Thomas, auteure de Comment supporter sa liberté (Rivages, “Poche”, 2000). Mais la société vous range sous la même bannière, ce qui est très violent. » Selon son âge, le célibataire est regardé différemment. Avant 30-35 ans, il est considéré comme épris d’indépendance. Après, les regards deviennent soupçonneux. En particulier pour les femmes. Sylvie, 38 ans, le résume très bien : « Si vous vivez seule, c’est que vous êtes invivable ! » Ou alors, que vous avez été abandonnée… Et si ces poncifs avaient vécu ? Et si cette période de célibat était l’occasion d’apprendre à mieux se connaître, à apprivoiser sa solitude, à mieux cerner ses vrais désirs pour aller, peut-être, vers un nouvel amour plus satisfaisant ?
Un laisser-aller agréable
Première recommandation : se mettre à l’abri des conseils que l’entourage prodigue. Le célibataire est la proie rêvée des donneurs de leçons et autres amateurs de « tu devrais ». « Il est important de rester à l’écoute de son propre désir, met en garde la psychanalyste Sophie Cadalen, auteure avec Sophie Guillou de Tout pour plaire… et toujours célibataire (Albin Michel, 2009).. Personne ne peut nous imposer une manière de jouir de la vie. C’est même très contreproductif : quand notre surmoi, toujours soumis à la morale extérieure, nous ordonne des jouissances, le ça, réservoir de nos désirs personnels, lui tire la langue et lui répond : “Je resterai affalé devant la télé si ça me plaît !” »
Claire, 30 ans, a passé sa première année de solitude terrée dans son appartement, à regarder en boucle des séries : « Plus c’était débile, plus je regardais ! » Lucas, 39 ans, a vécu dans un capharnaüm indescriptible après huit ans de vie de couple avec une maniaque de l’ordre. Commentaire de la psychanalyste : « C’est excellent ! Le temps du célibat permet de se débrider, de se reconnecter avec ce que l’on a de plus archaïque en soi et que l’on avait refoulé du fait de la vie à deux. Cette période aura forcément sa limite. Un beau matin, Claire aura envie de sortir, Lucas, de ranger son appartement. » Beaucoup de célibataires se privent, se freinent, de peur de se perdre, comme s’ils se méfiaient d’eux-mêmes. Dommage, car se laisser vivre quelque temps est la seule façon de cerner vraiment ses besoins. Encore faut-il se l’autoriser.
Et vous ?
« Le célibat ? Faire ce que je veux, où je veux, quand je veux, avec qui je veux », lance en riant Florence, 50 ans, dix ans de vie en solo, après une vie de couple entamée à 18 ans. Une vision joyeuse que ne partagent pas tous les célibataires. « Rien de plus difficile à supporter que sa liberté, confirme Chantal Thomas. En couple, les personnes se plaignent souvent d’en manquer, mais une fois seules, elles n’en profitent guère, comme si cela leur faisait peur. »
Pourquoi ? « Une fois libérés de la contrainte de la vie à deux, nous voilà sommés d’assumer nos propres choix, explique Sophie Cadalen. Nous préférons rêver notre vie que la vivre, parce que passer à l’acte nous entraînerait vers l’inconnu. C’est une façon de garder le contrôle. » Et puis, si le célibat est mal vu, la liberté l’est encore plus. Elle fait même grincer des dents autour de soi : « Depuis que nous avons opté pour la garde alternée, j’ai une semaine pour moi, et mes amis me poussent sans arrêt à trouver quelqu’un de stable, s’amuse Isabelle, 38 ans. Je les soupçonne fortement d’être jaloux de ma liberté. » Pour pouvoir la savourer, il s’agit d’abord de l’assumer…
Un face-à-face enrichissant
Comme Chantal Thomas le rappelle, « la norme, c’est le couple, et le bonheur implique forcément de vivre à deux. Tel est le message véhiculé par les médias, notamment les magazines féminins ». Même dans les séries qui mettent en scène des célibataires, ces dernières passent leur temps à chercher l’âme soeur. « C’est un peu comme si, en l’absence d’un amour, nous n’avions plus de valeur, analyse Marie-France Hirigoyen. Il existe aujourd’hui, chez nous tous, une véritable difficulté à rester seul. Pourtant, le célibat peut être l’occasion de développer des espaces de silence qui permettent de se nourrir intérieurement, de se sentir exister. Ils nous régénèrent. » Ils conduisent souvent à mieux se connaître. « Mes deux longues pauses m’ont beaucoup appris sur moi-même, raconte Carole, 42 ans. La première fois, j’ai réalisé que j’avais un réel problème avec les hommes – je suis d’une timidité maladive –, mais je ne l’ai pas pour autant réglé. Dix ans plus tard quand je me suis retrouvée dans la même impasse, j’ai entrepris une psychanalyse pour soigner mes fêlures. En couple, je n’aurais probablement jamais sauté le pas. » Sans nécessairement passer par une thérapie, la solitude est toujours un rendez-vous avec soi, une période propice pour faire le point sur sa relation aux autres et ses ressources réelles. « Nous ne pouvons plus nous poser de lapin à nous-même », synthétise joliment Chantal Thomas.
Un apprentissage de l’autonomie
Vivre seul permet aussi de développer son autonomie, sa singularité. « C’est particulièrement vrai pour les femmes, qui ont tendance, même encore aujourd’hui, à suivre l’avis de leur conjoint. Lequel impose son point de vue plus facilement, remarque Marie-France Hirigoyen. Seules, elles se rendent compte qu’elles sont capables de penser par elles-mêmes. » Sur le plan purement logistique, en raison de la répartition traditionnelle des tâches, hommes et femmes sont parfois désemparés… dans un premier temps. Éric, 37 ans, s’est rendu compte qu’il ne savait même pas faire tourner une machine à laver. Puis, « après quelques catastrophes, dit-il, je suis devenu un pro du programme couleur ! » Même constat pour Stéphanie, 40 ans, qui a dû apprendre à fixer une étagère. « Aujourd’hui, je suis ravie, je sais même changer une roue », se félicite t- elle. Pour le psychiatre Christophe Fauré, auteur d’Ensemble mais seuls (Albin Michel, 2009), ces satisfactions n’ont rien d’anodin : « Elles renforcent l’image de soi, souvent écornée à la suite d’une séparation. Ce sont des petits cailloux qui aident à relever la tête. J’y vois un autre avantage : cette autonomie permet de faire le point sur ce que l’on cherchait jusqu’à présent auprès d’un homme, d’une femme. Une maman ? Un homme à tout faire ? À méditer. »
Une disponibilité retrouvée
« Parmi les célibataires, beaucoup se plaignent de leur solitude, sur le mode “personne ne m’aime” alors qu’il serait plus juste de dire qu’ils n’aiment personne », souligne Marie-France Hirigoyen. Le célibat est une chance pour faire de nouvelles rencontres, à condition de savoir s’ouvrir aux autres. « Depuis mon divorce, j’ai fait connaissance avec les gens de mon quartier, je suis notamment devenue amie avec ma voisine de palier, confie Murielle, 45 ans. Elle a 70 ans et a vécu dans de nombreux pays étrangers. Le soir, elle m’invite à déguster des plats exotiques. Elle convie parfois un étudiant qui vit seul à l’étage du dessus. Avant, je ne les avais pas vraiment remarqués. » Normal, selon la psychiatre : « Le couple se suffit et a tendance à se replier sur lui-même. Seul, nous ne faisons pas le même type de rencontres, nous avons une disponibilité qui attire les autres. »
Encore faut-il garder les yeux ouverts. Indéniablement, le célibat rend plus exigeant : « Quand les femmes se remettent en couple, elles sont devenues plus critiques, moins influençables », ajoute Marie-France Hirigoyen. Isabelle confirme : « Cette période m’a donné une belle assurance. Je me suis rendu compte que l’on y survit très bien. Je sais que si une relation ne me convient plus, je n’hésiterai pas à partir et je n’attendrai pas que la situation dégénère comme dans mon couple précédent. » Quant à Murielle, qui vient de retrouver un compagnon, elle ne transigera pas sur ses plages de solitude : « Je sais désormais que j’en ai besoin pour mon équilibre. J’aime aller au cinéma seule, voir certaines de mes amies en tête à tête. Dans mon précédent couple, Laurent supportait mal que je ne fasse pas tout avec lui. » Lucas, après de multiples rencontres peu satisfaisantes, ne cherche plus de femme à tout prix. De toute façon, sa vie lui convient et, conclut-il, « Lacan disait : “L’amour viendra de surcroît.” » Sous-entendu : la rencontre advient toujours quand nous ne l’attendons pas. Peut-être même grâce aux chances offertes par le célibat, si nous avons su les saisir..
Plus d’hommes que de femmes !
Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), résultats du dernier recensement de la population (2006) et estimations de population (données provisoires 2009).
Sur un peu plus de 18 millions de personnes célibataires en France métropolitaine, selon l’Insee, 8,5 millions sont des femmes et 9,5 millions des hommes. La majorité a entre 25 et 39 ans. À Paris, une personne sur deux habite seule, contre une sur trois en province. Ces chiffres augmentent d’année en année. En 1980, 29,2 % des hommes et 22,4 % des femmes étaient célibataires. En 2009, ils sont passés respectivement à 40,9 % et 33,4 %.
« Je mets mon énergie là où je veux »
Renaud, 31 ans, plasticien et chanteur lyrique
« J’ai d’abord cru que mon célibat était synonyme d’échec. J’en souffrais. Et puis, j’ai compris que je pouvais m’épanouir autrement et que ma situation pouvait être source de paix intérieure. Donc de vitalité. Ce n’est pas un hasard si je parviens à gérer deux carrières ! Je mets mon énergie là où je veux, alors que lorsque j’étais en couple, elle était divisée. Je ne connais pas le bonheur du “bonsoir mon amour”, mais je connais celui de l’artiste. Mon art me nourrit. Être seul, c’est écouter mes désirs et vivre à mon rythme. J’ai le temps d’observer les passants – mon thème du moment – ou l’ombre du pinceau sur ma feuille. J’ai aussi le temps de travailler sur moi. Ma psychanalyse s’accélère : mes larmes coulent plus facilement. Bien sûr, partager mon quotidien me manque parfois. Mais je ne me sens pas seul. Je vis d’autres situations de couple : avec ma comptable, ma pianiste, mon agent, etc. Avec chacun, je dois m’accorder. Mon célibat attire la bienveillance. Si j’avais été marié, ma voisine ne serait jamais venue m’apporter son pâté de caillettes ! Et quand la solitude pèse, je fonce chez des amis respirer l’odeur du lait chaud et les cris d’enfants. Cela m’ancre sur terre. Je ne ferme pas la porte à une vraie rencontre. Mais aujourd’hui, je suis serein. »
« Je peux être complètement moi »
Cécile, 48 ans, assistante commerciale dans l'industrie, quatre enfants
« Dès que je suis devenue femme, j’ai éprouvé le besoin de trouver ma moitié. Il me semblait que le couple était l’accomplissement final. Je fusionnais avec mon mari, je vivais à travers lui. Après mon divorce, j’ai tellement souffert de solitude que j’éprouvais une douleur physique. J’avais l’impression d’être abandonnée, de ne plus servir à rien. Deux ans plus tard, j’ai à nouveau vécu l’amour, la dépendance vis-à-vis de l’autre, puis… la rupture. Aujourd’hui, je m’épanouis dans le célibat. Il me permet de me construire. Le déclic ? L’écriture et un livre, L’Esprit de solitude de Jacqueline Kelen, offert par une amie. Écrire m’a obligée à clarifier mes émotions. Le célibat est devenu synonyme de liberté, de disponibilité et d’ouverture. Quel bonheur de n’être liée à aucune obligation ! Je peux être complètement moi et écouter mes désirs. Je découvre le plaisir de faire les choses seule : aller au cinéma, lire, jardiner, bricoler, et même ne rien faire, parfois. Je ne m’oublie plus, je prends soin de moi. Je n’ai plus besoin de l’autre, des autres, pour exister. Plus besoin de plaire. Je me suffis à moi-même parce que je me suis trouvée. Sans doute le célibat m’a-t-il permis de devenir adulte… »
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Accepter le célibat
Moi et la société
Dans une société fondée sur les valeurs de la famille et du mariage, le célibat a longtemps été considéré comme une "maladie honteuse", une sorte d'échec personnel. Seulement, la libération des mœurs a révolutionné la vision du couple, la quête du bonheur amoureux a peu à peu pris le pas sur la notion de devoir. Choix délibéré ou étape après une rupture, le célibat concerne aujourd’hui 1 français sur 3 (.1)… la personne célibataire est donc de moins en moins montrée du doigt, ce qui facilite sa socialisation. Mais accepter son propre célibat est aussi et surtout un cheminement personnel…
Mon chemin de vie
Accepter son statut de célibataire signifie bien le vivre, par rapport aux autres et à soi-même. Suite à une rupture, le sentiment d’échec prédomine tant que le deuil (de l’ancienne relation) n’a pas été fait. La clé de l’acceptation est donc de tenter d’être bien avec soi-même, de mettre à profit cette période de solitude pour s’interroger sur ses désirs profonds, prendre soin de soi, s’ouvrir aux autres… Savoir être seul « est l’une des clés de l’épanouissement psychique. La solitude favorise la découverte de soi » (G. Maqueron.2).
Ma liberté, un atout
Il est plus facile d’accepter une relative solitude si celle-ci est mise à profit pour se faire du bien, se faire plaisir tout en cultivant des liens sociaux. Le piège à éviter est l’isolement, qui contrairement à la solitude, ne fait pas nécessairement avancer. Les liens familiaux et amicaux, les activités et sorties sont autant d’atouts pour participer à se sentir bien : un célibat bien vécu nécessite un équilibre entre épanouissement personnel et vie sociale. Et quelle chance d’être libre de choisir ce qui nous convient vraiment, sans avoir de comptes à rendre ni compromis à faire…
Accepter n’est pas renoncer
Accepter sa solitude et son statut ne signifie pas renoncer à rencontrer l’amour. Penser à soi et s’épanouir est une façon, via cette étape de vie, de se préparer à rencontrer l’autre de façon sereine. En effet, savoir vivre en paix avec soi permet d’éviter le piège de la demande affective trop urgente qui abouti souvent à l’échec d’une relation amoureuse. Même si le temps passe et que ce statu quo affectif peut faire peur, la quête de l’amour est tout de même une belle aventure à vivre !
Gérer ma liberté
Etre célibataire, c’est vivre seul(e) et donc être confronté(e) à la solitude. Mais cette solitude est aussi synonyme de temps pour soi et de liberté ! Cette grande liberté peut être déstabilisante, surtout si elle rime avec ennui. Tenter de bien gérer cette liberté permet de se donner les moyens de donner du sens à sa vie…
Emménager seul(e)
Pour un célibataire, choisir son cadre de vie est une occasion de profiter de sa liberté. Emménager seul(e) signifie certes vivre seul(e), mais il s’agit aussi d’un projet de vie, d’une étape essentielle de la construction ou reconstruction de soi.
Un projet pour moi
Qu’il s’agisse d’un premier « chez soi » ou d’un déménagement suite à une rupture, le choix du futur logement permet d’entamer une réflexion sur soi. Quelle ville, quel quartier, quel style pour mon intérieur, autant de questions faisant appel aux envies, aux goûts de chacun(e). S’interroger sur ses désirs propres (sans l’influence d’un partenaire, les compromis d’une à vie à deux) est une première étape essentielle pour un projet de vie qui convient. Objectif : prendre plaisir à être chez soi pour bien vivre avec soi-même…
Bien chez moi, bien avec moi-même
En cas de moment de déprime ou de sentiment de solitude (après une rupture notamment), investir son lieu de vie est une façon de (re)commencer à vivre pour soi, à prendre soin de soi. Choisir une décoration qui nous ressemble ou bien encore s’élaborer un cocon agréable participent à disposer d’un environnement bienveillant pour soi. Lors de la phase de convalescence après une séparation, il est important de prendre conscience que « la qualité de vie passe aussi par l’environnement…il est incontestable que le cadre de vie joue sur le moral » (*Dr C. Fauré). L’aménagement de votre intérieur fait donc partie intégrante de la (re)construction personnelle.
Un chez moi à mon image
Notre logement est le reflet intimité, il est donc aussi pertinent de se demander qu’elle image de soi on a envie de donner aux autres. Le choix du style, la disposition, les couleurs sont autant d’indices sur notre personnalité. Un intérieur en accord avec ce que nous sommes aide aussi à s’ouvrir aux autres et donc à rompre la solitude : il est plus facile d’inviter des amis ou de futurs partenaires dans un lieu qui nous semble accueillant et conforme à l’image que nous voulons donner à autrui. Aménager seul n’est donc pas uniquement synonyme de solitude, c’est aussi une étape qui nous prépare à rencontrer l’autre.
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De plus en plus de vieux garçons
Selon une étude de l’Insee publiée, les hommes sont davantage touchés que les femmes par le célibat à vie. Dix pour cent d’entre eux sont concernés, et la tendance est à la hausse.
On parle souvent de vieille fille pour expliquer qu’une femme est toujours célibataire passé la quarantaine. Toutefois, en y regardant de plus près, il serait plus juste de parler aussi dorénavant de vieux garçons. C’est ce qui ressort de l’enquête de l’Insee sur la fécondité publiée aujourd’hui et dirigée par Luc Masson. Cette étude met un coup de projecteur sur un phénomène méconnu mais qui a enregistré une croissance significative ces dernières années : par choix ou par contrainte, de plus en plus d’hommes font l’impasse sur la vie en couple. C’est d’autant plus surprenant qu’on aurait pu croire qu’avec la fin de l’obligation sociale de se passer la bague au doigt et les possibilités infinies de rencontres sur Internet il était désormais plus facile de tenter l’expérience de la vie à deux au moins une fois dans sa vie. Un homme sur dix n’a jamais vécu en couple. C’est le cas pour les hommes de la génération 1961-1965 étudiés par l’Insee, ceux qui ont atteint la date limite de consommation, soit 45 ans pour les statisticiens! Et qu’ils ne s’attendent pas à ce que ça change sur le tard : « Passé 50 ans, seul 0,5% de ces hommes connaîtra une première mise en couple », explique Luc Masson. Un phénomène en nette hausse. Dans la génération 1931-1936, seuls 4,8% des hommes ont toujours vécu seuls. Cette tendance au célibat à vie s’explique en partie par « un contexte sociologique qui a changé et qui induit moins de pression quant à la réalisation d’une vie de couple ou de famille, notamment pour les hommes », selon Luc Masson. Pour eux, le fait d’être un quinqua solo peut même être le signe d’une capacité à séduire en permanence. D’ailleurs, Don Juan ne s’est jamais marié! Les femmes moins concernées. Si elles vivent également cette augmentation du célibat permanent, c’est dans une moindre proportion : seules 7% des femmes de la génération 1961-1965 n’ont jamais formé de couple, alors que celles de la génération 1931-1935 sont 5% à être dans ce cas de figure. Comme si la contrainte sociale restait plus forte chez elles que chez ces messieurs. D’importantes différences selon la catégorie sociale. Ils sont 12% chez les ouvriers et employés à n’avoir jamais vécu à deux, tandis que les agriculteurs, dont la France entière a appris à connaître la solitude grâce à l’émission « L’amour est dans le pré », ne sont au final pas si mal lotis : avec 11% de solitaires, ils s’en sortent un peu mieux. Ce taux tombe à 7% chez les cadres, mais il explose à 30% chez les inactifs (personnes qui n’ont jamais travaillé). Ce sont eux qui sont les moins attractifs pour la gente féminine. Le succès serait-il proportionnel à l’épaisseur du portefeuille? Luc Masson nuance et fait remarquer que « les professions intermédiaires ainsi que les artisans et commerçants sont plus nombreux que les cadres à se mettre en couple ». Un homme sur cinq sans enfant. L’un des résultats prévisibles de cette situation est la forte augmentation des hommes sans descendance dans la génération 1961-1965, c’est-à-dire n’ayant eu aucun enfant et qui n’en auront certainement plus (passé 50 ans, seuls 1% des hommes n’ayant jamais eu d’enfant ont une chance d’en avoir un). Pour Luc Masson, « plus de la moitié des hommes qui n’ont pas eu d’enfants sont dans cette catégorie ». Ce qui confirme qu’au XXIe siècle encore, c’est essentiellement en couple qu’on décide de fonder une famille.
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Vive le célibat !
Par choix ou après une séparation, vous venez de commencer une vie en solo. Ne vous inquiétez pas, célibataire ne rime pas forcément avec galère ! Il suffit d'identifier les nombreux avantages et de savoir gérer son emploi du temps ! Eloge du célibat.
Vous avez vu Bridget Jones au cinéma et vous suivez régulièrement les séries Ally Mac Beal ou Sex in the city ? D’après ces fictions, tous les célibataires n’ont qu’une idée en tête : ne pas le rester ! Pourtant, cette situation présente d’indéniables avantages !
Plus de liberté !
Bien sûr, le premier privilège du célibat, c’est l’absence de contraintes ! Plus personne à qui rendre des comptes. D’ailleurs de plus en plus de couples choisissent de débuter ou même de vivre leur relation chacun de son côté.
Citons quelques-uns des petits plaisirs de la vie en solo :
- Manger ce que vous voulez !
Plus personne pour vous dire qu’il faut surveiller votre ligne ou pour vous empêcher de manger ce que vous aimez. Vous pouvez préparer tous les plats qui vous font envie… A condition d’être un cordon bleu bien sûr !
- Dormir comme vous aimez !
Vous avez toute la place que vous voulez dans le lit ! Personne ne vous vole la couette et en plus vous pouvez vous réveiller à l’heure que voulez. Enfin de véritables grasses matinées !
- Rentrer à des heures impossibles !
Puisque personne ne vous attend chez vous, plus de contraintes horaires ! Vous pouvez aller à des soirées jusqu’au bout de la nuit et rester un peu plus tard au boulot sans avoir à prévenir.
- S’habiller comme on le souhaite !
Vous trouvez très mignon ce haut vert et ce pantalon orange ? Vous adorez traîner en jogging le week-end ? Pas de problème ! Vos choix vestimentaires ne regardent que vous ! Certes, vous ne bénéficiez pas en revanche de conseils avisés pour vous habiller avant de sortir…
Ce ne sont bien sûr que quelques-uns des aspects positifs de la situation de célibataire. Mais il faut reconnaître que la vie en solo comporte quelques aspects négatifs qu’il faut savoir gérer.
Le célibat a un prix !
Certes, cette vie de patachon a un prix ! Selon une étude de l’INSEE, un couple n’a besoin que d’une fois et demie le salaire d’un célibataire pour avoir un train de vie équivalent. Car en couple on partage les dépenses de loyer, d’électricité, de chauffage, etc. De plus, on paye moins d’impôts. Et puis tout est fait au supermarché pour deux et plus : boites, surgelés… Les plats individuels sont ainsi hors de prix ! En solo, il est donc essentiel de savoir gérer ses revenus. D’autant que vous n’avez personne pour vous renflouer lorsque vous êtes dans le rouge !
Angoisse du soir
Certes, comme pour de nombreux célibataires, certains soirs sont parfois moroses et votre solitude vous pèse… Il n’y a pas de secret pour éviter les coups de blues des soirs de semaine. D’abord, il faut savoir s’entourer d’amis, si possibles célibataires eux-aussi. Ainsi, vous avez toujours une soirée de prévue ou quelqu’un chez qui passer à l’improviste. Et un travail plutôt prenant auquel on ajoute une ou deux activités sportives ne vous laissera pas le temps de vous ennuyer ! Enfin, n’oubliez pas que votre condition de célibataire n’est pas une règle immuable ! Vous pouvez changer de mode de vie et essayer de trouver l’âme soeur ! A vous de peser le pour et le contre !
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Tous mes amis sont en couples, comment dépasser la case déprime / jalousie
De toute votre joyeuse bande d’amis, vous êtes le(la) seul(e) à n’avoir toujours pas trouvé l’amour. Une situation qui vous pèse au point d’être déprimé(e), voire même jaloux(se) quand vous êtes avec eux. Attention, pente glissante : nos conseils.
Élargissez vos horizons
Sans pour autant renoncer à fréquenter vos amis de toujours, ne restez pas enfermé(e) dans cette bulle où vous avez de plus en plus de mal à trouver votre place. Forcez-vous à sortir sans eux, ouvrez-vous à d’autres milieux, d’autres gens, vos collègues, les amis de vos amis, des célibataires de préférence. Cela vous permettra de relativiser votre situation (vous verrez, vous n’êtes pas le(la) seul(e) du tout) et puis aussi, et même surtout, de faire des rencontres. Après tout, c’est l’idée, non ?
Voyez-les séparément
Pour éviter les gros coups de déprime, évitez les journées/soirées « retrouvailles » où vous serez automatiquement placardé « Célibataire » de la bande, ou alors allez-y accompagné(e). Le reste du temps, arrangez-vous pour voir vos amis seul(e) à seul(e), sans leur compagne, leur tripotée de bambins et leurs histoires de crèche, de couches et de pédiatre. L’occasion d’avoir de vrais échanges, d’écouter les conseils avisés de votre ami(e) « maqué(e) » et de profiter pleinement l’un(e) de l’autre sans que cela ne vous mette systématiquement le moral à zéro.
Voyez le bon côté des choses
Au lieu de focaliser sur ce que vos amis ont et que vous n’avez pas (une famille, des enfants, une maison de campagne, un labrador), gardez plutôt en tête ce que vous avez et qu’ils n’ont plus : la liberté, le temps pour vous, la tranquillité. Et aussi ce qu’ils ont et que vous n’avez pas encore : les soucis, les contraintes, les couches à changer, les disputes de couple… Dites-vous que chaque situation a ses bons et ses mauvais côtés et qu’il vaut mieux profiter des bons plutôt que focaliser sur les mauvais. Une fois dans leur situation (et ça viendra sans doute plus vite que vous ne le pensez), vous regretterez de n’avoir pas assez profité de votre célibat.
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REPAS pour CÉLIBATAIRES
Pour les célibataires, manger rime souvent avec plateau-télé… Frigo vide, grignotage … Stop ! Pourquoi ne pas vous occuper un peu de vous ? Les conseils pour équilibrer vos repas, éviter les erreurs… et retrouver le plaisir de passer à table, même seul !
Vous connaissez par coeur les numéros de téléphone de tous les livreurs de pizzas, mais vous n’avez jamais songé à descendre faire votre marché… Comme tous les célibataires vous êtes peu attentif au contenu de votre assiette. Quelques conseils pour éviter les erreurs.
Non au frigo vide !
Quand vous ouvrez la porte de votre frigo, c’est le désert… Les étages sont vides, la porte contient uniquement des boissons et le bac à légumes n’a jamais servi ! Vous êtes plutôt boites de conserves ou aliments sous-vide… Pourtant, le réfrigérateur est un allié de choix pour des repas équilibrés ! Et si vous achetiez quelques yaourts et autres produits laitiers ? Des oeufs et quelques légumes également. Sans oublier des escalopes de dindes ou un steak… Vous verrez que cela vous redonnera de l’appétit et vous reviendra moins cher que vos plats cuisinés achetés à la dernière minute chez le traiteur ! La solution : fixer un jour par semaine pour faire ses courses. Inutile d’aller en grandes surfaces, apprenez plutôt à profiter des marchés et des commerces de votre quartier.
Gardez la ligne !
Ce n’est pas le moment de prendre du poids, sous peine de rester seul encore quelque temps ! Si vous êtes un adepte des plats préparés, regarder bien les informations nutritionnelles sur l’étiquette avant d’acheter. Certains de ces mets contiennent une quantité impressionnante de calories ! A consommer avec modération ! De plus, votre mode de vie a beaucoup moins de contraintes qu’une vie de famille. C’est le moment de vous inscrire à des activités sportives pour garder la forme ! Vous pourrez même, qui sait, faire des rencontres…