Faire imprimer en 3D
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Le prix d'une imprimante 3D
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Les modèles d'objets pour imprimantes 3D : boutiques et logiciels
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Où acheter une imprimante 3D ?
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Vous avez décidé d’investir dans une imprimante 3D ? Voilà une excellente nouvelle, vous devriez apprécier les multiples possibilités offertes par cet objet. Oui, mais combien ça coûte ? Voilà une question qui va forcément limiter le nombre d’acheteurs potentiels curieux de l’objet. Bien sûr, comme pour la plupart des objets high-tech, les gammes de prix varient énormément. Toute l'actualité et les informations utiles sur les imprimantes 3D.
Nous sommes sur la même logique que pour les imprimantes classiques : une machine professionnelle coûtera bien plus cher que la promotion du moment sur Cdiscount, qui sera bien plus limité mais qui s’adresse au grand public qui n’a pas les mêmes attentes. Vous avez ici aussi le choix entre des modèles plus simples mais accessibles et des machines de compétition qui représenteront un vrai investissement. Bonne nouvelle, les prix commencent à descendre et l’achat par les particuliers se démocratise.
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Des masques et visières de protection pour les soignants fabriqués en urgence: la crise sanitaire a donné un coup de fouet et de projecteur à l'impression 3D. Mais le coût et la qualité encore inégale de cette technologie n'en font pas une menace imminente pour les emplois industriels. La pandémie, qui chamboule les chaînes d'approvisionnement des entreprises, a réalisé en quelques semaines ce que les partisans et les prouesses de la quatrième révolution industrielle ont peiné à faire depuis 40 ans: provoquer un emballement susceptible d'accélérer l'adoption de l'imprimerie 3D bien au-delà du cercle restreint des universités et des start-ups. En Italie, premier pays européen touché par le nouveau coronavirus, la jeune pousse Isinnova, spécialiste dans l'impression 3D, a ainsi été appelée au secours pour modifier un masque de plongée de Decathlon afin de répondre au manque d'appareils respiratoires.
Le mouvement a fait tache d'huile: en France, Volumic a obtenu la validation de 260 laboratoires (Cerballiance) pour l'impression d'éprouvettes utilisées pour les tests de dépistage de la Covid-19. "L'impression 3D est adaptée aux situations d'urgence", résume auprès de l'AFP Arthur Wheaton, professeur spécialiste des questions sociales et manufacturières à l'université Cornell de New York. "Contrairement à la production industrielle traditionnelle, qui demande des machines spécifiques, fabriquées dans des usines spécifiques, l'imprimerie 3D est très flexible", enchérit Greg Mark, fondateur et PDG de Markforged, une start-up américaine fabriquant des machines 3D.
"Vous avez besoin simplement d'un fichier informatique différent. Si vous voulez que l'imprimante passe de l'impression des masques à celle de cotons tige, vous mettez un autre fichier. Ce n'est pas possible dans une usine traditionnelle, où il vous faudra la réaménager et installer des équipements adaptés", avance-t-il. Greg Mark explique que sa société est noyée sous les commandes, signe du succès actuel de l'impression 3D, qu'il a observé lors des derniers salons professionnels.
Il y a 4 ans, la curiosité et le scepticisme animaient encore les visiteurs de son stand, mais l'an dernier a marqué une rupture. "La grande majorité des visiteurs avait entendu parler de l'imprimerie 3D. Ils savaient comment ils pouvaient l'utiliser et on a ainsi pu avoir des discussions plus approfondies", confie-t-il.
C'est le cas du groupement industriel Würth Industry North America (WINA), qui fait cohabiter désormais imprimantes 3D et ouvriers sur ses sites. "Nous pouvons maintenant proposer les produits plus rapidement et diminuer les coûts des stocks. Nous pouvons aussi éliminer les coûts liés aux approvisionnements et au transport", affirme Dan Hill, le patron. L'impression 3D est un procédé de fabrication additive, apparu dans les années 1980. L'idée consiste à convertir un modèle numérique en un objet solide en trois dimensions.
Si les techniques employées sont différentes, le principe est identique: superposer des couches de matières, la différence étant la manière dont sont déposées et traitées ces couches et le type de matériau utilisé. L'utilisateur a besoin d'une imprimante 3D, d'un consommable (filament, poudre...), d'un fichier, d'un logiciel pour modéliser l'objet et d'un ordinateur. Outre la médecine, l'aéronautique, la joaillerie, le design ou encore l'agroalimentaire s'en sont emparés. La société sino-anglaise Choc Edge fabrique des imprimantes 3D pour les chocolatiers.
Si les entreprises optimisent le temps de fabrication et deviennent moins dépendantes de leur chaîne d'approvisionnement, la qualité de finition des objets fait encore défaut et, en l'état actuel de la technologie, il est difficile d’envisager une production de masse ou la fabrication de biens complexes et durables. Par conséquent, "l'imprimerie 3D n'est pas une grande menace pour la production industrielle classique parce que la qualité et les coûts ne sont pas aussi bons que les procédés de fabrication traditionnels", estime Art Wheaton.
Le coût d'imprimantes 3D est, selon lui, encore prohibitif, ce qui est de nature à décourager plus d’une entreprise et éloigne aussi momentanément le spectre d'un remplacement des ouvriers dans les usines. "Les imprimantes 3D ne sont pas une menace immédiate pour les employés, mais des améliorations de la technologie et de leur coût pourraient devenir une menace à long terme", prévient-il. D'autant que de nouveaux filaments composites à base de métal (cuivre, bronze), de fibres carbone et même de bois permettent de développer des objets plus résistants.
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Quand on commence à s’intéresser à la fabrication additive, on s’interroge beaucoup sur la qualité des pièces qu’il est possible d’avoir, la vitesse d’impression, la quantité qu’on pourra produire et parfois la possibilité d’intégrer de la couleur. Et oui, pour certaines applications, l’intégration de plusieurs couleurs est clé : pensez par exemple à un prototype visuel pour le développement d’un nouveau produit ou d’un modèle anatomique où il faut distinguer les vaisseaux sanguins des nerfs et des artères. L’impression 3D couleur est aujourd’hui possible et ce, par le biais de différentes technologies : en fonction du choix de celle-ci, le nombre de couleurs disponibles sera plus ou moins important, la précision plus ou moins élevée, etc. On vous avait d’ailleurs déjà présenté les différentes techniques qui existent sur le marché pour imprimer en 3D des pièces multicolores. Cette fois-ci on a décidé de revenir sur les imprimantes 3D mêmes qui offrent cette possibilité. Nous les avons triées par technologie et prix croissant : FDM, liage de poudre, jet de matières et lamination !
La technologie FDM offre plusieurs possibilités quant à la création de pièces en couleur : tout d’abord, la présence de plusieurs extrudeurs permettra à l’utilisateur de choisir différents filaments et de les combiner. D’autres fabricants ont quant à eux développé un système de coloration des filaments directement dans l’imprimante : la machine vient libérer des encres de couleur au niveau de la tête d’impression, colorant ainsi le filament utilisé. Enfin, des accessoires annexes existent aujourd’hui pour mélanger différents filaments avant de les envoyer à l’imprimante.
On commence notre sélection par un accessoire à ajouter à votre imprimante : le 3D Chameleon est un kit à monter soi-même permettant d’offrir des capacités de multi-extrusion à votre imprimante 3D FDM/FFF. Il permet de recourir à l’ensemble des filaments plastiques standards, comme le PLA et l’ABS, et reste compatible avec de nombreuses machines ouvertes comme Creality, Prusa, Alfawise… Disponible en version 2 extrudeurs pour $99 ou 4 extrudeurs pour $199, cet addon a été développé par le fabricant américain éponyme. L’upgrade s’appuie sur la carte électronique de votre imprimante 3D et nécessite moins d’une heure de montage.
Cet addon pour imprimante 3D, qui en est déjà à sa deuxième génération, a été mis au point par le fabricant Prusa et permet de combiner jusqu’à 5 filaments d’impression. Il est ainsi possible de jouer sur plusieurs couleurs ou matériaux de manière simultanée à partir de filaments plastiques standards ABS, de PLA, de PETG mais aussi de filaments supports comme le PVA ou le BVOH. Disponible pour un prix de 299€, il est compatible uniquement avec certains modèles d’imprimantes 3D de chez Prusa, à savoir les Original Prusa i3 MK3 et MK3S ainsi que les Original Prusa i3 MK2.5 et MK2.5S. Pour gérer la disposition des couleurs, tout se passe sur le logiciel Slic3r PE.
La Palette 2 n’est pas non plus une imprimante 3D mais c’est l’un des moyens les plus accessibles de créer des pièces en couleur. Cet outil a été développé par l’entreprise canadienne Mosaic Manufacturing et lancé en 2015 grâce au succès de sa campagne Kickstarter. Au cours des dernières années, sa technologie s’est améliorée et il existe actuellement deux versions, la Palette 2S et la Palette 2S Pro : les deux solutions sont à installer sur une machine FDM et permettent de mélanger plusieurs matériaux et couleurs avant de les envoyer à la machine d’extrusion unique. La Palette 2S peut être achetée au prix de 599€. La deuxième version avec garantie prolongée, pièces détachées et le Splice Core S Pro, un système de refroidissement, est au prix de 799€.
Connu pour avoir lancé la Micro 3D, une imprimante 3D de poche ayant remporté un franc succès sur Kickstarter en 2014, le fabricant M3D a continué de développer diverses machines FDM/FFF. Parmi ses dernières créations, la Crane Quad, une imprimante 3D capable de combiner plusieurs filaments pour créer de nouvelles combinaisons de couleurs ou de matériaux hybrides. Concrètement, la Crane Quad vient mixer 4 filaments CMJN permettant d’atteindre plus de 50,000 coloris différents. En outre, elle offre un volume de fabrication maximale de 230x230x250 mm pour une hauteur minimale de couche de 25 microns. Elle est commercialisée par M3D au prix de $999.
La machine da Vinci Color combine les technologies FDM et Inkjet : elle utilise un filament PLA absorbant et incolore pouvant être mélangé à de la couleur. Elle a recours à des cartouches d’encre CMJN permettant une gamme de couleurs presque illimitée – 16 millions de nuances selon le fabricant ; la machine projette l’encre entre les couches de PLA. La da Vinci Color a un volume d’impression de 200 x 200 x 150 mm pour une vitesse d’impression maximale de 180 mm / s. La da Vinci Color existe en tant que modèle de base pour un prix de 2 699€ ; une version réduite est également disponible, la da Vinci Color Mini, et une version capable de numériser et d’imprimer simultanément, la da Vinci Color AiO.
L’imprimante 3D RoVa4D est issue d’une campagne Kickstarter menée par l’entreprise canadienne ORD Solutions, qui, après le succès rencontré, s’est consacrée à l’amélioration des capacités de son imprimante 3D. Sa dernière version dispose de 5 bobines et d’une tête d’impression permettant d’imprimer avec différents matériaux et couleurs, des filaments flexibles aux solubles. Elle a un volume d’impression de 12 x 12 x 18 cm. Afin de réaliser des impressions couleur avec succès, la machine dispose de 5 bobines différentes pour les couleurs CMJN (cyan, magenta, jaune, noir et blanc), qui seront ensuite mélangées dans le hotend breveté pour obtenir la couleur attendue. L’imprimante peut maintenant être achetée sur le site Web du fabricant au prix de $7 500.
En collaboration avec la société américaine Memjet, un des principaux fournisseurs d’imprimantes 2D, la société polonaise OVE a mis au point une imprimante 3D professionnelle couleur utilisant la technologie FDM. En plus de sa propre machine, OVE a développé un kit qui permet à d’autres fabricants de l’intégrer dans leurs systèmes. Jusqu’à présent, l’imprimante est compatible avec le PLA, mais OVE collabore avec de nombreux fabricants de thermoplastiques pour développer d’autres matériaux pour de nouvelles applications. Le prix de la machine est d’environ $5 000/ 10 000.
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Sculptr est une nouvelle initiative ayant pour ambition de rendre accessible l’impression 3D au plus grand nombre. C’est avec cet objectif que Sculptr a développé l’imprimante 3D Sculptr Delta. LIEN
J’ai débuté dans l’impression 3D il y a presque trois ans, et je me suis rendu compte au fil du temps que peu de machines m’avaient réellement satisfait. N’ayant pas les moyens d’investir dans des imprimantes coûteuses et reconnues pour leur fiabilité, je me suis plutôt penché sur des machines d’entrée de gamme, et le constat a été que je passais plus de temps à les calibrer et à les réparer qu’à imprimer avec. Bien que de nouvelles imprimantes aient été dévoilées depuis mes débuts et que cette tendance commence doucement à s’inverser, je trouve ce constat encore vrai pour beaucoup de machines low-cost.
J’ai donc entrepris, il y a un an, la création de ma propre imprimante 3D, à la fois pour proposer une machine vraiment complète sous la barre des 500€, mais aussi pour pouvoir participer à la démocratisation de l’incroyable potentiel que représente l’impression 3D. La Sculptr Delta est ainsi née de cette aventure.
La Sculptr Delta offre une variété de fonctionnalités de série, à un prix parmi les plus bas du marché dans sa catégorie. Elle se démarque ainsi des autres imprimantes françaises low cost grâce à son équipement : écran de contrôle, plateau chauffant, support bobine, pilotage à distance via une connectivité Bluetooth®… Autant d’avantages intégrés à la Sculptr Delta. Optimisée pour le PLA, la Sculptr Delta offre un volume d’impression de Ø16x24cm et une hauteur de couche pouvant atteindre 80 microns, pour une vitesse d’impression de 20 à 80 mm/s. La Sculptr Delta fonctionne avec tout type de PLA de diamètre 1.75mm.
Pour seulement 450€, la Sculptr Delta est livrée directement assemblée, prête à imprimer et assure ainsi une qualité optimale d’impression dès la première utilisation. Pour les makers confirmés, l’évolutivité de la Scuptr Delta permet de donner vie à des projets plus ambitieux, mais elle n’en reste pas moins adaptée aux débutants qui souhaitent se lancer dans l’impression 3D! Ainsi, la Sculptr Delta se place comme l’une des imprimantes 3D les moins chères du marché français.
Une campagne de financement participatif a été lancée sur la plateforme française Ulule, visant à démarrer la production de la Sculptr Delta grâce à vos pré-commandes.
Entièrement conçue, assemblée et testée en France, la Sculptr Delta est disponible dans toute une gamme de couleurs (blanc, rouge, bleu, vert, orange). N’hésitez pas à supporter et partager autour de vous le projet de crowdfunding sur Ulule !
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De la nourriture, des organes, des maisons et bientôt même des voitures ? L’imprimante 3D, le gadget geek par excellence, se démocratise. A la portée de tous, elle entre dans nos foyers. Sommes-nous à l'aube d'une mutation ? Cette nouvelle technologie qui nous permet de produire des objets à la maison sera t-elle la troisième révolution industrielle ?
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Si les puzzles 3D (qui se limitent souvent à de grands monuments) qu’on a l’habitude de voir sont pour généralement constitués de pièces plates comme celles des puzzles 2D, la collection Lock Nesters est faite de pièces complexes qui, une fois assemblées, ne se limitent pas à des formes polygonales. Il s’agit d’un nouveau type de puzzle qui met à profit la modélisation 3D et l’impression 3D aussi bien pour la conception et le prototypage que pour la production.
C’est sur 3D Hubs, le réseau social d’impression 3D locale et en collaboration avec Fleet Hower que vous aller pouvoir faire imprimer en 3D de beaux puzzles 3D personnalisés.
Pour concevoir leur collection, les designers ont utilisé l’impression 3D tant à des fins de prototypage que pour la production. En faisant appel au réseau 3D Hubs qui dispose de plus de 8000 imprimantes 3D réparties dans 140 pays, la fabrication des puzzles peut-être localisée au plus près des consommateurs. La fabrication additive permet aussi la personnalisation des casse-têtes, chose impossible avec la fabrication standard par moulage.
La collection Lock-Nesters est actuellement composée de six puzzles tridimensionnels avec un difficulté croissante allant de 5 à 185 pièces et une centaines de combinaisons de couleurs possibles pour un prix plancher de 15$ par puzzle.
Il ne s’agit là probablement que d’un pas de plus vers la révolution de l’industrie du jouet. Dans quelques années, les interminables rayons des magasins spécialisés où s’entassent des dizaines et des dizaines de boites de produits identiques n’existeront peut-être plus. Tout se passera en ligne et chacun pourra faire imprimer voire imprimer chez soi ses propres jouets customisés, le plus simplement du monde.
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Un journal a consacré un dossier aux imprimantes 3D, dont certains modèles font leur apparition dans les grandes surfaces en Suisse. Il s’interroge sur l’utilité de la machine pour un particulier– un directeur de Fab lab leur prédit le même funeste destin que les machines à pain – et a demandé à un de ses journalistes d’essayer d’imprimer un petit hippopotame avec une imprimante à 1 500 euros. Le test n’est pas vraiment concluant :
« Une fois l’imprimante déballée, il faut clipper une cartouche à sa gauche. Semblable à une bobine de fil, c’est elle qui va fournir la matière première (du plastique PLA) pour créer des objets, de 14 centimètres de grandeur maximum sur cette imprimante.
Ensuite, la connexion au réseau wifi et à l’ordinateur s’avère des plus délicates. L’écran tactile de l’imprimante est très mal conçu et y inscrire le mot de passe de son réseau wifi relève de l’exploit. Quant à la connexion par câble USB avec le PC, elle ne fonctionne simplement pas, de manière inexplicable. Finalement, l’ordinateur parvient à se connecter au réseau wifi de l’imprimante pour lui transmettre le plan des objets à imprimer. Mais la connexion est des plus instables, et le transfert des fichiers est parfois brutalement interrompu. »
La journaliste reconnaît une erreur (« ne pas avoir humecté la plaque de verre avec le tube de colle »), retente sa chance mais là encore, c’est l’échec :
« Malgré la colle, les premières lignes de plastique n’adhèrent pas et la buse est salie par le plastique fondu. Il faudra de longues minutes pour la nettoyer. Bref, des débuts difficiles. Les nouvelles générations d’imprimante sont certainement plus performantes, mais les utiliser demande beaucoup de patience et d’essais infructueux. »
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Seulement 18% des propriétaires d'imprimantes 3D déclarent utiliser leur imprimante 3D une fois par semaine, et 6% l’utilisent une ou deux fois par mois.
D’après cette étude Américaine réalisée par la CEA : " Comme les imprimantes 3D évoluent avec de nouvelles caractéristiques et la diminution des prix, elles pourraient transformer le paysage des consommateurs, tout comme les lecteurs MP3 ont touchés l'industrie de la musique."
" L'impression 3D est une technologie émergente qui a le potentiel de changer le monde " a déclaré Steve Koenig, directeur de l'analyse.
Selon le CEA, les ventes et prévisions des imprimantes 3D apportera 76 millions de dollars en chiffre d'affaires total en 2014 aux États-Unis (en hausse de 44% vs 2013) et 121 millions de dollars dans le monde cette année.
Le CEA prévoit une croissance à deux chiffres aux États-Unis en 2018, générant 175 millions de dollars de recette. Il estime un taux de croissance annuel de 37,1% jusqu'en 2018.
" La forte croissance de l'imprimante 3D sera tirée par la demande croissante des consommateurs, le développement technologique et des niveaux plus élevés de la concurrence ", a déclaré Koenig. " La concurrence accrue et la segmentation du marché sont susceptibles de causer une baisse des prix, une victoire pour le consommateur. "
" Nous nous attendons à une augmentation rapide du marché des particuliers car de plus en plus de grands détaillants commencent à proposer ces dispositifs ", a déclaré Koenig. " C’est parfait pour les détaillants car l’imprimante 3D crée une« attraction »qui pousse les consommateurs à venir voir les imprimantes 3D en action dans le magasin."
Selon le rapport du CEA, les consommateurs sont plus intéressés par l'utilisation des imprimantes 3D pour créer des éléments tels que des articles ménagers (52%), des accessoires de smartphones (51%), des bijoux (49%), des vêtements (48%) et les jouets (45%).
Au CES de 2015, l’espace impression 3D va doubler de taille avec plus de 30 entreprises innovantes présentant les dernières avancées de la technologie d'impression 3D.
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Vous souhaitez acquérir une imprimante 3D ? En voici une bonne idée. Mais forcément : une multitude de questions se posent à vous. Combien coûte une imprimante 3D ? Qu’est ce que je peux réellement imprimer avec ? Et existe-t-il seulement des bibliothèques d’objets 3D ?
Vous trouverez dans notre Guide tout un ensemble de logiciels et de services liés à la conception des modèles et objets 3D et à leurs impressions. Plus généralement, vous aurez un aperçu des imprimantes 3D ainsi que de leurs capacités techniques comme la qualité de la finition, la vitesse d’exécution ou encore les matériaux pris en charge. Toutes ces caractéristiques au regard du prix que vous serez prêt à mettre.
Enfin, prêtez un œil à notre sélection des imprimantes Grand Public, celles dont on entend le plus parler en raison de leur faible coût, de leur potentiel technique ou encore de leurs communautés de passionnés prêts à partager leurs modèles et astuces.
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Quel cadre pour ce nouveau mode de production ?
Guillaume Seligmann, avocat spécialiste des questions liées aux nouvelles technologies, rappelle que "si l'impression 3D est un nouveau mode de fabrication d'objet, la problématique de la contrefaçon n'est pas nouvelle". Et de préciser : "Les règles régissant la contrefaçon s’appliquent ainsi aux différents niveaux de la chaîne de production ou de reproduction : production de fichier virtuel, mise à disposition pour impression, fabrication d'objet réel et, éventuellement, distribution".
Ainsi, la responsabilité de la contrefaçon s’applique à tous les niveaux : de l'auteur du fichier déposé à la personne qui imprime. La responsabilité de la plateforme étant, quant à elle, subsidiaire : la plateforme de partage doit interdire l’accès au fichier si celui-ci lui est signalé par l'ayant-droit (ou son représentant) comme illégal ou portant atteinte aux intérêts légitimes d'un tiers. Si la plateforme ne retire pas le fichier "litigieux", elle endosse alors la responsabilité du maintien en ligne et peut être poursuivie en justice.
Les droits de propriété intellectuelle protègent toute forme de création. La loi est censée réguler, contrôler et punir toute forme de reproduction d'une œuvre ou d'un objet non autorisée par son ayant-droit. Cet encadrement juridique est efficace, mais nécessite d'identifier les cas de contrefaçon soupçonnée. Donc d'identifier les objets et les fichiers protégés, notamment sur les plateformes, et de poursuivre en cas de violation. Une telle démarche, aussi bien dans l'investigation que dans la procédure judiciaire, peut se révéler très coûteuse et très longue, a fortiori si l'on doit s'adresser à des plateformes étrangères. Par ailleurs, comme le souligne Guillaume Seligmann : "Si on peut efficacement attraper les "gros", les "petits" passeront le plus souvent entre les mailles du filet, ne serait-ce qu’en raison de leur multiplicité". Bref, c'est laborieux. Mais alors comment concilier droits d'auteur et reproduction d'objet imprimé en 3D ?
Les méthodes sont multiples, techniques et juridiques.
En premier lieu, certains fichiers d'impression 3D comportent déjà des DRM. Des startups comme Sendshapes, FabSecure ou Layber By Layer développent des solutions de sécurisation des fichiers 3D afin de garantir un transfert unique d'un fichier imprimable une seule et unique fois et certaines (comme FabSecure) proposent des abonnements, basés sur un forfait payant pour accéder aux fichiers. Interrogé à ce sujet, Alexandre Martel de 3Dnatives note : "Aucun modèle n'est encore établi, mais il est fort possible que les marques qui mettront le plus de temps à s'adapter seront celles qui perdront le plus. À l'inverse, celles qui proposeront rapidement une offre complémentaire à leur catalogue dédiée aux propriétaires d'imprimantes 3D pourraient gagner gros".
La deuxième réponse envisagée serait de modifier le fichier en streaming. Une méthode qui consiste à faire disparaître le fichier de la mémoire cache de l'imprimante une fois que l'objet est imprimé, garantissant ainsi une utilisation unique.
La troisième solution pour concilier droits d'auteur et impression 3D serait de monétiser les impressions de fichiers, pour rétribuer les auteurs en fonction des utilisations qui sont faites de leurs fichiers. Cette méthode consisterait à mettre en place des outils de suivi du nombre d'impressions des fichiers.
Enfin, une quatrième forme de contrôle pourrait être la mise en place de plateformes d’intermédiation. À l'instar des plateformes de vidéo ou de musique comme Youtube, Spotify ou Deezer, cela consiste à mettre des contenus produits par des tiers à disposition des utilisateurs. Ces plateformes réguleraient et contrôleraient la diffusion des contenus et endosseraient toutes les responsabilités liées au partage de ces fichiers. Elles pourraient être gratuites, peer to peer...
Et pour mémoire, en ce qui concerne la diffusion de modèles d'objets jugés dangereux comme les armes à feu par exemple, soulignons ici que des solutions de type firewall pourraient empêcher la circulation des fichiers. C'est ce que propose la société hollandaise Create It Real.
Je peux imprimer un fauteuil Starck soit en obtenant l'autorisation de l'auteur soit, en ayant déjà acheté un exemplaire du fauteuil chez un distributeur agrée. Attention, on ne peut légalement reproduire le fauteuil que pour son propre usage. La situation s'apparente alors au droit de copie à l'usage exclusif du copiste.
En revanche, on ne peut pas donner, vendre, exploiter cette copie dans un lieu public. La reproduction multiple est, elle aussi, interdite. Ces cas constituant des contrefaçons.
La loi implique que tout ce qui n'est pas interdit est permis. Précisons que les textes qui régissent l'utilisation de la copie restent antérieurs à l'émergence et la démocratisation des imprimantes 3D. Nombre de questions restent ouvertes et devront être posées, telle la question de la monétisation de ces reproductions, le nerf de la guerre. Dans le cadre de la reproduction de musique ou film, il existe une taxe sur le support. À terme, une taxe sur les moyens de reproduction numérique s'imposera sûrement de la même manière. Un enjeu complexe, puisqu'une telle taxe supposera la mise en place de règles à l'échelle nationale régissant une technologie qui se déploie à l'échelle mondiale.
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